[BELLMER] JEAN BRUN. Écrivain, essayiste, enseignant, «profe - Lot 82

Lot 82
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Estimation :
400 - 500 EUR
[BELLMER] JEAN BRUN. Écrivain, essayiste, enseignant, «profe - Lot 82
[BELLMER] JEAN BRUN. Écrivain, essayiste, enseignant, «professeur de Pataphysique». Lettres au poète Gaston Puel. 27 las, 10 lettres tapuscrites signées 4 pages, 1 carte postale et la copie carbone d'une lettre de JB à Claude Morgan «auteur de l'avant-garde Breton» du 10 octobre 1945 au 1er décembre 1948, 3 las et 1 tap sans date ou incomplètes. Certaines sur papier marqué du logo du Surréalisme Éditions de la main à plume. Lettres dans lesquelles il est longuement question de Bellmer et de son procès, de Bousquet, Breton... Jean Brun est consulté sur un poème, «le texte d'un psychopathe», que lui envoie Gaston Puel. Cette lettre d'octobre 1945 est la première de cette correspondance close avec la lettre du 1er décembre 1948. L'ensemble de cette correspondance se place sous le signe de la poésie et de la littérature. Des projets d'édition, de cartes postales dans le «genre la main à plume», de visite à l'exposition toulousaine de Bellmer, dont il donne des nouvelles «Bellmer n'est plus ici, il est à Castres il a du évacuer son atelier et a un tas d'emmerdements», des conseils sur ses poèmes «diagnostic: une conscience écartelée entre un romantisme plein de sentiment» et un «désir de «s'encrapuler» émaillent ces entretiens épistolaires. Il donne des nouvelles de J. Mayoux, des éditions de Corti, et de Quint-Quint [Léon-Pierre] dont il aimerait un échange d'une Semaine de Bonté contre quelques publications du Sagittaire, de sa lecture de «La Psychose paranoïaque (très bien)», de son projet de faire jouer Ubu enchaîné. Brun donne des nouvelles du procès «du siècle» de Bellmer qui se tient à Castres le 5 mars 1947 et pour lequel il est amené à témoigner, sa «déposition a duré 1 heure!». «Enfin tout va bien pour Bellmer et il est sorti de là avec un très grand espoir après une aprèsmidi épuisante.» De retour à Paris en compagnie du peintre Seigle qui le conduit «chez Hérold et chez Brauner, [il a]vu chez ce dernier des choses remarquables (peintures à la cire) [et a] pu
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