Francisco GOYA Y LUCIENTES - Lot 140

Lot 140
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Estimation :
120000 - 140000 EUR
Francisco GOYA Y LUCIENTES - Lot 140
Francisco GOYA Y LUCIENTES La Tauromaquia, suite complète de 33 planches, 1816. Eau-forte, aquatinte, burin et pointe sèche, environ 25 x 35 cm, marges environ 33 x 45 cm (Delteil 224 - 256, Harris 204 - 236 III1/7) Très belles épreuves de la première édition sur papier vergé, avant les biseaux, imprimées en sépia, en feuilles non reliées placées dans un étui avec emboitage in-folio en cuir signé de E. & A. Maylander (Etienne et André Maylander, relieurs à Paris, vers 1950), petits accidents sur la reliure. Déchirure dans la marge droite, très légères salissures et traces de taches dans la marge inférieure de la planche 1, déchirure dans la marge droite entrant jusqu'au bord du trait carré dans la planche 2, très légères rousseurs aux planches 3, 8, 12, 13, 14, 17, légères salissures dans les bordures des planches 6, 9 et 10, petite amincissure au centre de la planche 14, petites amincissures dans les marges inférieures des planches 29, 30 et 32. Filigrane: Morato (sur la moitié des planches soit les planches 1, 4, 7, 9, 13, 16, 17, 19 à 22, 24 à 27, 31 et 32). Cette suite complète et homogène de la Tauromaquia fait partie des rares exemplaires conservés de la première édition de 1816. Les épreuves sont imprimées sur papier vergé au filigrane Morato, à toutes marges (33 x 45 cm) non ébarbées, caractéristiques de la première édition, comme l'est le faible biseautage des cuivres. La feuille d'explication avec la liste des planches est absente (comme dans la plupart des exemplaires connus). Selon Harris, «The edition appears to have been very small. This edition is the only one in which the full qualities of the plates can be appreciated. The impressions are extremely fine and are all clean-wiped» (T. Harris, Goya, Engravings and Lithoraphs, Oxford, 1964, p. 307). Réalisée en 1815-1816 par celui qui fut appelé «Don Francisco de los Toros», cette suite est un véritable hymne à l'art national de la tauromachie. Ayant lui-même toréé jeune, Goya vouait une véritable passion pour la tauromachie et av
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