Jean HENRY, dit HENRY d’ARLES (1734-1784), attribué à - Lot 15

Lot 15
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Jean HENRY, dit HENRY d’ARLES (1734-1784), attribué à - Lot 15
Jean HENRY, dit HENRY d’ARLES (1734-1784), attribué à Pêcheurs dans un port méditerranéen dominé par des ruines antiques. Huile sur toile (Rentoilée). 115 x 155 cm. Restaurations. Signée et datée en bas à droite, sur le rocher « Henry d’Arles f 1776 ». (Une caisse en bois) Provenance : Vente Marcel Zambaux, Paris, 21 et 22 novembre 1922, lot n° 92 (Claude Joseph Vernet). Château de Ferney-Voltaire. Vente anonyme, Monaco, Mes Calmels, Chambre et Cohen, 1er août 2000, lot n° 19. Jean Henry se forme auprès de Jean Joseph Kapeller (1706-1790) qui le recommande à Claude Joseph Vernet pour l’assister. L’influence du maître lui vaut le surnom un peu réducteur de « singe de Vernet ». Après un séjour de deux ans à Rome, son art arrive à maturité. Il est agréé en 1755 à l’Académie de peinture et reçu en 1756 avec « Une tempête » (musée des Beaux-Arts de Marseille). Notre tableau, considéré comme un Vernet jusqu’à la fin du siècle dernier, est caractéristique du style d’Henry d’Arles, son travail sur la lumière et le traitement des personnages le distinguent de son maître. L’artiste agence son tableau avec des motifs que l’on trouve dans d’autres œuvres. Le partage de la composition entre un horizon baigné de lumière chaude et un massif rocheux dominé par un arbre est semblable au « Paysage côtier avec pêcheurs » (Vente, Londres, Christie’s 29 octobre 2015, lot 121, d’une paire), les ruines romaines qui font penser à la manière d’Hubert Robert, sont très proches de celles du « Paysage côtier avec des ruines romaines » acquis en 2017 par le musée des Beaux-Arts de Marseille. Il existe une autre version, de dimensions réduites « Scène portuaire avec des ruines antiques » (Vente anonyme, Brest, Me Lannon, le 8 février 2017, lot 237) qui atteste du succès de la composition. En 1922, Pierre Lambert, fils d’Emile et Hortense Lambert, ingénieur et titulaire du Laboratoire des recherches physiques de la Sorbonne acquiert à la vente Marcel Zambaux notre tableau pour orner les murs du château de Ferney-Voltaire. En 1924 il choisit un Vernet « Vue d’un port » à la vente de feu M. P. « Jules Pagès » pour compléter sa collection. Les deux tableaux sont classés Monuments Historiques en 1962, en complément au classement du château de Ferney-Voltaire et de son mobilier en 1958. Le 1er août 2000, les deux tableaux sont mis en vente à Monaco et le Vernet passe dans la collection de Louis Grandchamp des Raux, elle-même dispersée en 2015. De par sa provenance, notre tableau a été classé Monument Historique par arrêté du 28 décembre 1962. Ce tableau ne peut donc pas quitter le territoire français.
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